Itinéraire vers le 1er RDV : le parking à Gordes :

Distance : 128 km - 1h45
Prendre l’autoroute A9 et la quitter à la sortie 23 vers Avignon. Rester sur la droite sur le pont à l'entrée d'Avignon et prendre la direction A7 par la rocade Sud . Continuer sur la rocade jusqu'à la sortie N7 Marseille/ Cavaillon que l'on prendra. Continuer toujours tout droit sur la N7 qui devient ensuite D900. Quitter la D900 au rond-point où il est indiqué la direction de Gordes par la D15 puis la D2.
Il est aussi possible de faire la traversée d'Avignon (en travaux) en restant sur la file de gauche en entrant dans Avignon et rechercher les directions de Marseille/Cavaillon !

Parking à Gordes :
L'accès au parking se situe "route de Murs" (D15) dans le centre de Gordes (voir les photos explicatives dans le diaporama plus bas).
Coût du Parking: 4€ la journée.

Itinéraire vers le 2ème RDV : du parking à Gordes vers le VVF à Murs:

Distance : 9 km - 13 min
Sortir du parking et tourner à gauche sur la D15 puis la D4 (voir 6ème photo du diaporama pour aide)

Itinéraire vers le 3ème RDV : du parking VVF à Murs au Colorado Provencal à Rustrel:

Distance : 26 km - 30 min
Par la D4 , la D227 puis la D2 vers Saint-Saturnin-les-Apt. Suivre la D179 puis D22 jusqu'au parking du Colorado Provencal (photo 11 du diaporama)
Coût du parking et visite : 5€

Itinéraire de retour: du parking Colorado Provencal vers Le Crès:

Distance : 150 km - 2h10 min
reprendre la route de Saint-Saturnin puis la D214 vers Le Villars puis la D111, la D943 vers Apt. on ratrappe la D900 vers Avignon

Cout estimatif total Aller-Retour et trajets intermédiaires pour le carburant et péages (Compacte-Diesel) à 1.45€/litres : 44 € dont péages 11 €

L'Abbaye de Sénanque :

C’est un monastère cistercien, fondé sur le territoire de Gordes en 1148 à l'initiative de l’évêque de Cavaillon, par des moines cisterciens venant de Mazan (ou Mansiade) dans l'Ardèche. Ceux-ci s'installent dans l'étroite vallée de la Sénancole qui fait partie de l'apanage des seigneurs de Gordes.
Sénanque prospère rapidement au point que, dès 1152, sa communauté est assez nombreuse pour fonder une seconde abbaye dans le Vivarais. Elle bénéficie de nombreuses donations, en particulier de la famille des Simiane et des seigneurs de Venasque.
Le monastère ne tarde pas à installer, parfois très loin, des « granges », sortes d'annexes à la tête des exploitations qui sont mises en valeur par les frères convers, moines « auxiliaires » chargés des tâches agricoles. Mais l'abbaye accumule des richesses peu compatibles avec les voeux de pauvreté : au XIVe siècle, c'est la décadence. Le recrutement et la ferveur diminuent tandis que la discipline se relâche. Pourtant, la situation s'améliore et le monastère retrouve sa dignité en s'efforçant de respecter l'esprit des fondateurs. En 1544, lors des guerres de religion, des moines sont pendus et le monastère est incendié par les Vaudois et le bâtiment des convers détruit.
À la fin du XVIIe siècle, Sénanque ne compte plus que deux religieux. Elle est vendue comme bien national en 1791 à un acquéreur qui la préserve de toute destruction et va jusqu'à la faire consolider.
Rachetée par l'abbé de Lérins, Dom Barnouin, en 1857, elle retrouve sa vocation d'origine : des bâtiments nouveaux viennent flanquer les anciens et 72 moines s'y installent.
En 1903, à la suite de l'expulsion des congrégations, les moines sont chassés de l'abbaye.
Ce n'est qu'en 1926 que la vie conventuelle reprend à Sénanque, désormais prieuré de l'abbaye de Lérins.
En 1969, les cinq moines qui restent ne sont pas à même de subvenir aux frais d'entretien du monastère. Ils quittent les lieux pour se retirer dans leur maison mère, dans les îles de Lérins. Un accord de mécénat industriel est alors négocié entre l'abbé de Lérins et Paul Berliet, qui recherche un site où établir un centre culturel.
La société Berliet signe un bail de trente ans. Elle s'engage à préserver l'aspect cultuel du site, à restaurer et à entretenir les bâtiments, et à permettre aux moines de réintégrer les lieux avant la fin du contrat. Les travaux, financés pour moitié par la société Berliet, se font dans le respect des matériaux et des techniques d'origine. Une nouvelle petite communauté de moines cisterciens vient de Lérins en 1986.
En 2012, ils sont dix à résider à Sénanque, le monastère demeurant une dépendance de l'abbaye de Lérins.

Le Colorado Provencal :

Il s’agit d’anciennes carrières d’extraction de l’ocre. Il a été exploité à partir des années 1780, comme pigment, notamment sous l’impulsion de jean-Etienne Astier qui découvrira la stabilité et l’inaltérabilité de l’ocre dans les peintures. Il faudra encore un siècle avant que l’extraction et le raffinage de l’ocre atteigne le stade industriel.
Au 19ème siècle, l’ocre connaîtra son âge d’or et de nombreuses mines et carrières s’ouvriront. Un commerce florissant s’étendra vers les marchés américains puis russes emmenant une richesse économique au pays d’Apt. En 1930, on extrayait jusqu’à 40 000 tonnes d’ocre. Mais la crise de 1929, puis la seconde guerre mondiale et l’arrivée des colorants artificiels signeront la fin de l’intérêt porté aux ocres. Aujourd’hui, 1 000 tonnes sont encore fabriquées chaque année à Apt.