Voyage en autocar ( Car Laures )

Départ à Montpellier devant l'Hôtel Mercure à 7h15 pour certains d'entre nous
et départ place des Arènes à Le Crès à 7h30

Distance : environ 250 km - 3hxx

La Garde-Freinet : village de 1878 habitants, situé à 220 km du Crès, entre Côte d’Azur et Massif des Maures. C’est un village provençal au coeur d’une nature sauvage à 20 km de la mer méditerranée, dominant le Golfe de St Tropez.

Quelques mots sur l’Abbaye du Thoronet :

Elle a été fondée au XIIe siècle en Provence, pour une communauté de vingt moines seulement, à une époque où celle-ci relevait du Saint-Empire romain germanique sous l’autorité de Frédéric Ier Barberousse (1152-1190). L’empire s’étendait alors de la Bohême au Rhône.
Le Thoronet constitue la première présence cistercienne dans cette région.
Les moines cisterciens décident de bâtir une abbaye et de cultiver vignes et oliviers.
L’Abbaye est une des « trois soeurs provençales », les deux autres étant Sénanque (Vaucluse) et Silvacane (Bouches-du-Rhône).
L’harmonie et la pureté de l'abbaye sont frappantes. Elle est construite à partir de la notion même de simplicité. Le clocher primitif date de 1160-1180. La flèche de pierre culmine à plus de 30 mètres.
Sur le lieu même d’implantation de l’abbaye, les moines trouvèrent tout ce dont ils avaient besoin pour assurer leur subsistance : un couvert forestier généreux, des sources d’eau abondantes et une roche féconde.

La vie à l’Abbaye :

L’abbaye se situe à une journée de marche de l’évêché de Fréjus (45 kilomètres) et on trouve dans un rayon de dix kilomètres de nombreux villages.
Les ressources matérielles de l’abbaye lui assuraient une place importante dans le marché commercial de la région. Ces ressources se situaient parfois loin de l’abbaye et les frères convers avaient la charge de leur exploitation. L’abbaye du Thoronet possédait en effet les marais littoraux de Marignane ( au bord de l’étang de Berre), ou encore ceux de Hyères qui permettaient la production de sel. L’activité de pêche se faisait à Martigues, Hyères et Sainte-Maxime. Ce poisson représentant une part plus importante que la consommation propre de l’abbaye, une partie était vendue directement sur les marchés locaux.
La grande spécialité du Thoronet était surtout l’élevage. Ces bêtes fournissaient à la fois de la viande qui n’était pas consommée par les frères puisque ceux-ci avaient un régime végétarien, et de la peau qui était utilisée pour la confection de parchemin (essentiellement la peau de mouton). Cette activité était très importante pour l’abbaye puisque celle-ci possédait un scriptorium.